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Vous retrouverez ici tous nos articles, mais aussi vos articles si vous le souhaitez.

Journée au palais de justice avec la classe 612

Par Le 24/01/2022

Avec la classe 612, nous avons eu l'opportunité de passer une journée au palais de justice de Tours. Joséphine et Alice, deux assistantes d'éducation, étaient également du voyage et nous en étions ravis.

La Lutte

Par Le 20/01/2022

    

Recommandations de Décembre 2021

Par Le 09/12/2021

Voici les recommandations de la rédac' de ce magnifique (et pas si froid que cela) de Décembre 2021 :

La JRE par Mme. Piquet

Par Le 09/12/2021

Concours Jeunes Reporters pour l'Environnement : 8 classes de notre lycée dans la course. Mardi 19 octobre, François Bénichou, le représentant de Teragir,  a présenté à 240 élèves de seconde ce concours de journalisme de solution, qui met en action les valeurs de Teragir : donner à des jeunes l'occasion d'agir pour le développement durable. Les conseils de reportage et de mise en forme sont précieux.

Captation du Malade Imaginaire par Florine Daucé

Par Le 09/12/2021

Le lundi 18 octobre la plupart des classes de 1ère ont profité de la diffusion d’une captation du Malade imaginaire, illustre pièce du dramaturge Molière. La pièce est au programme du bac de français 2022 et la majorité des professeurs ont choisi de l’étudier. Dans cette adaptation de la Comédie Française réalisée en 2019 on peut voir Argan, Angélique et les autres personnages de la pièce manier masques chirurgicaux et gels hydroalcoolique. Covid oblige, la Comédie Française a été obligée d’adapter la pièce, captée pendant le confinement. La troupe historique ne se voyant pas à l’arrêt pendant cette période où tous y étaient pourtant forcés ils ont décidé de capter ce monument du théâtre français pour faire patienter leur public. Dans cette comédie connue de tous, ou presque, est abordée la maladie, en particulier l’hypocondrie du personnage principal... Des sujets d’actualité depuis maintenant 2 ans . Lors de cette projection aux cinémas Studios la salle était remplie d’élèves de différentes classes de 1ère. La pièce à été globalement très appréciée ainsi que Guillaume Gallienne dans le rôle d’Argan, salué par la critique.

Dans Critiques

Livre : "Des jours sans fin" (2016) de Sebastian Barry

Par Le 09/12/2021

Le scénario qui nous est proposé semble au premier abord plutôt invraisemblable. L’époque, déjà, si elle nous est vaguement connue sous le nom très romanesque de « conquête de l’ouest » n’évoque pas d’images particulièrement réalistes en notre esprit. Puis les péripéties, rocambolesques, cruelles aussi, souvent fruits du hasard, soulèvent fréquemment plus d’interrogations qu’elles n’en résolvent. Mais à ces deux éléments l’auteur ne se heurte, et en use au contraire pour construire un récit poignant d’espoir - parfois- et de douleur – souvent  ; en effet, l’affrontement est omniprésent, tant contre les soldats Fédérés du sud que les Indiens, et les descriptions des batailles particulièrement horrifiantes, tantôt d’humanité, tantôt de bestialité. D’autre part, bien que le protagoniste appartienne à un camps en particulier ( le Nord), Sebastian Barry ne nous laisse jamais la satisfaction d’appliquer sur ces conflits une vision manichéenne du monde : aucun « Bon » n’affronte aucun « Méchant », seul des hommes se font face. Il donne ainsi à son ouvrage la saveur de la vérité historique et se positionne à l’encontre de tous les clichés ; celui du XIXème siècle tout d’abord, qui présente les colons comme des exemples de civilisation face aux « sauvages », et celui beaucoup plus récent, qui assimile les Indiens à des peuples absolument pacifiques.

En inscrivant son récit dans le contexte très particulier de la Guerre de Sécession il aurait été logique que l’auteur évoque longuement l’aspect idéologique du conflit opposant Nord et Sud. Cependant, s’il y fait bien quelques référence, il ne s’y attarde que peu. La véritable réflexion sur la guerre réside finalement dans la notion d’obéissance aux supérieurs hiérarchiques, qu’il y ai partage ou non des idées. Un bon soldat est il aveugle ou doit-il se laisser rattraper par sa conscience et être humain avant tout ? Voilà la question qui a surgi dans mon esprit.

Indirectement, grâce à l’histoire de Wiwona, une jeune Sioux recueillie par le protagoniste et son ami, Sebastian Barry aborde aussi le thème éminemment complexe de l’identité génétique. L’enfant, élevée majoritairement par des Blancs, sentimentalement liée à deux soldats nordistes, peut elle se reconnaître dans ce père biologique qui demande un jour sa restitution ? Est-elle fondamentalement indienne, unie à son peuple par des liens qu’aucune culture n’est en mesure de briser, ou n’est-ce plus qu’une apparence physique ?

Finalement, bien qu’elle soit imprégnée de souffrance, de deuil, de sauvagerie humaine et surtout de guerre, l’histoire de Thomas constitue une parenthèse bienveillante , celle d’un homme qui, peut-être parce qu’il a commis et subi les pires atrocités, s’accepte tel qu’il est.

FACT - Joséphine Baker par Marin Chapoutot

Par Le 09/12/2021

Le 12 avril 1975 disparaît une femme, une femme qui a élargi les frontières de  l’humanisme, une femme qui  lors d’un siècle de guerres, de larmes et de famines a su défendre un idéal et une quête, une quête pour la liberté. Ce mot devenu commun est pourtant le fruit de sacrifices dont les stigmates sont encore visibles. Joséphine Baker, ce nom mythique, symbole d’une époque, résonne aujourd’hui comme le son d’un héroïsme romanesque, d’un destin hors norme et d’une personnalité mêlant générosité et grandeur d’esprit. Mariée à quatorze ans dans une Amérique ségrégationniste, vivant de spectacles de rue dans le Mississipi des années vingt, le racisme est la règle, la tolérance l’exception. Nul ne se doute que cette enfant des rues serait cent ans plus tard au banquet des grands de l’histoire de France. Icône des années trente dans le Paris des années folles, elle sut s’approprier la capitale française dont elle deviendra la femme préférée. Cette relation déterminante qu’elle lia avec la Ville Lumière forgera en elle un patriotisme qui s’illustrera par son engagement dans la France libre auprès du Général de Gaulle. Elle réalisa pendant la guerre plusieurs missions se traduisant notamment par la dissimulation de messages à travers des partitions de musique. Militante antiraciste de premier plan, elle lutta auprès de Martin Luther King pour les droits civiques à partir des années cinquante et dénonça avec force et vigueur le racisme des institutions américaines. Elle s’est également  engagée dans la lutte contre l’antisémitisme au côté de la Ligue Internationale Contre l’Antisémitisme (LICA)  qui deviendra en 1980 la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA).  Parcourant la planète, découvrant au travers de ses tournées la diversité d’un monde en perpétuelle évolution, elle adoptera au cours de sa vie douze enfants venant de tous les continents qui formeront sa « tribu arc- en- ciel » comme elle aimait la nommer.
Sa vie le prouve, tant par ses choix personnels que par ses prises de positions publiques et ses combats, Joséphine Baker fut une ardente défenseure d’un universalisme prônant la fraternité, valeur cardinale de notre nation. Cette personnalité iconoclaste aux mille vies incarne une certaine idée de la France. Défendant par devoir et passion ce pays qui en 1940 trébucha vers le totalitarisme, elle s’attela à le redresser pour continuer à faire vivre la flamme de la liberté. La virtuosité de ce parcours artistique et idéologique est l’antidote face au nationalisme mortifère, et l’espoir d’unir autour de valeurs communes des gens venant d’horizons différents. Au côté de Romain Gary, Adriana Scriabine, Joseph Kessel et bien d’autres, elle fait partie de ces femmes et de ces hommes nés en Russie, Pologne, Argentine qui ont choisi la France pour accomplir leurs destins.

Crise des migrants à la frontière biélo-polonaise par Marin Chapoutot

Par Le 09/12/2021

Un vent glacial souffle à l’est, et dans les anciennes républiques satellites d’URSS les tensions géopolitiques n’en finissent plus. La dernière dictature d’Europe (Le Biélorussie) joue la carte du chantage contre ses voisins pour protester contre les dernières sanctions de l’UE à son encontre en raison de la nature du régime de Minsk qui n’est pas au goût de Bruxelles.