Depuis quelques années et les manifestations des gilets jaunes, un phénomène a été observé : des violences policières ou du moins des plaintes de violences presque systématiques lors de manifestations en tout genre. Ce sujet à repris de l’activité lors des très récentes manifestations dans la commune de sainte Soline. Dans ce village des deux sèvres a vu le jour un projet de « mégabassines ». Ce projet prévoit de pomper de l’eau dans les nappes phréatiques pour remplir de gigantesques bassins alloués aux agriculteurs. Les opposants à ce projet sont de manière générale des militants écologistes pour qui le pompage dans les nappes représente un risque pour l’irrigation de cette zone. Ce qui a fait parler de ce projet, bien plus que les oppositions, ce sont les actions des forces de l’ordre à l’encontre des manifestants. L’utilisation excessive des LBD ( lanceurs de balles de défense) ainsi que de grenades de désencerclement et lacrymogène ont ravivé les souvenirs de manifestations telles que celles contre l’aéroport de Notre Dame des Landes par exemple. Les fameux « échauffourées » ont elles commencés lorsque les activistes ont répondu à armes quasi-égale avec les forces de l’ordre. Si ce projet de « mégabassines » est à l’origine de dissidences, une question reste en suspens : celles des torts, est-ce qu’ils appartiennent aux forces armées ou aux manifestants qui ont répondu avec une violence et des armes qui ne leur sont pas autorisés ? Bien que de nombreux médias, en particulier les réseaux sociaux relaient ces faits comme « violence policière » et qu’ils soient avérés comme tels, il est important de rappeler que l’existence des échauffourées est due à des affrontements, donc à de la violence des deux côtés.