L’extrême droite est-elle en passe d’absorber les Républicains ? Un rapprochement des partis qui inquiète.
Les élections présidentielles de 2022 ont été marquées par un score exceptionnellement bas des partis historiques que sont le parti socialiste (PS, à gauche) et les républicains (LR, à droite), 4,78% pour Valérie Pécresse, la candidate républicaine et 1,75% pour la candidate socialiste Anne Hidalgo. C’est à cette occasion que l’on a pu entendre la politique de Valérie Pécresse et de l’ensemble du parti Les républicains est « très à droite », nous sommes en droit de nous demander ce qu’est ce « très à droite justement.
Lorsque l’on pense à l’extrême droite, c’est le rassemblement national qui fait figure d’exemple. Si le parti est aujourd’hui un emblème de la droite radicale c’est d’abord le fait de son fondateur, Jean Marie Le Pen. En effet, lors des élections de 1995 mais surtout celles de 2002 qui l’on opposé à Jacques Chirac, les positionnements radicaux du nouveau parti qu’était le Front National ont inquiété, notamment sur le plan international. Les idées historiques principales du rassemblement national sont un euroscepticisme à peine masqué ainsi qu’un refus quasi-catégorique de l’immigration. Au sein de ce Front National, ont retrouve un visage maintenant bien connu du paysage politique : Eric Ciotti le président des Républicains.
Plus qu’une preuve de la « réunion » des droites, il semblerait que cette élection soir plutôt un syndrome du phénomène observé plus tôt. Parmi les projet du nouveau président des Républicains, on retrouve notamment la suppression de la primaire à l’élection présidentielle. C’est à dire que si cette mesure est adoptée par le parti, les futur candidats ne seront pas élus comme c’est le cas actuellement mais choisi, comme c’est le cas au sein du Rassemblement National ou la famille Le Pen est toute désignée pour participer aux élections.
Si aujourd’hui l’avenir de cette droite qui se rapproche de plus en plus inquiète, on observe une opposition toujours aussi franche, notamment à l’assemblée nationale où le groupe LR semble plus affilié à Renaissance (le parti d’E.Macron) qu’au RN.