Seul, je pense,
Et je lance
Ces stances
Souvenirs d’un instant
De mon adolescence
Moment de répit
Au milieu de ma vie
Où le temps
Maître du monde
A arrêté sa ronde
Enfermé dans mon corps pétrifié
Mon esprit peut seul imaginer
Les bourgeons sur les arbres pousser
La musique d’un ampli s’écouler
L’art à travers d’autres s’exprimer
Mais moi démuni
Triste et abandonné
Amèrement je souris
Sur le bord de ma vie
Pour moi s’est arrêtée
Le quatorze juillet
Une vie trop active
Trop heureuse trop chanceuse
Par une lumière vive
Elle devint malheureuse
Condamnée à rester
Oubliée et clouée
Dans un fauteuil sanglé
Cecil Thymas