Deux corps, deux âmes
L’une se meurt, l’autre naît
Un homme, une femme
Il l’effleure, elle est charmée
Sous la lumière tamisée
Dans la salle les invités
Les deux amants s’étaient
Langoureusement mis à danser
D’un seul regard, carnassier,
Il l’avait entièrement dénudée
Les pulsions de l’adolescente damnée
Allaient rendre cet homme meurtrier
Alors elle le contempla obstinément
Et elle comprit à cet instant
Que l’homme de quarante ans
était le premier des fantasmes frustrants
Dehors, éclairée par le firmament
d’un air si innocent
Sa femme, et son enfant,
Le suivirent finalement
Deux âmes, deux corps
L’un se refroidit, l’autre brûle
Elle s’affame, il se remémore
Le désir de sa vie. Pour elle, un préambule
Florine Sellier